668 - Sur les pas de l’enfance en 86…

   

Suite Art.664

Le 13 mars… Alain-Doudou veut me montrer quelques endroits qui ont marqués son enfance, alors nous partons à la journée cette fois, car c’est un peu trop loin pour revenir le midi…

Sur la route, nous croisons le beau château privé de la Vervolière à Coussay-les-Bois..

...et puis, quelques kilomètres plus loin, de l’autre côté de la rivière, une merveille s’élève vers le ciel : le Château de Touffou (clic) sur la paroisse de Bonnes en Poitou-Charentes dans la Vienne !

Nous allons chercher le pont qui nous permet de traverser la Vienne pour rejoindre ce Château privé depuis près de 8 siècles...

...où les parents d’Alain ont travaillé pendant une dizaine d’années. Lui-même y a habité 2 ans, et en cela il y a quelques similitudes avec notre aminaute Elvy (clic) !

« Le château d’Alain » est un bel édifice construit du Moyen-âge à la Renaissance. Classé aux Monuments Historiques depuis 1923, il a reçu le label « Jardins Remarquables » en  2004, ses jardins ayant été classés en 1998.

Nous nous avançons jusqu’à la grille ouverte, d’où nous prenons des photos dans un premier temps.

Ne voyant rien venir, nous nous avançons davantage.

Le premier donjon à s’élever au XIIème siècle, a un caractère défensif, alors que le deuxième du XVème, servira d’habitation. Et puis, la Renaissance verra l’édification de 4 tours supplémentaires : St Jean, St Georges, l’Hôtellerie et la Chapelle.

C’est dans le toit de la Tour St Georges qu’Alain et ses parents habitèrent.

Cette Tour fut réunie aux donjons par la construction d’un logis Renaissance.

Des fenêtres furent percées dans les donjons et les tours, ce qui donne cette harmonie que l’on voit toujours aujourd’hui. Le père d’Alain était palefrenier et chauffeur du maître des lieux. Il le suivait dans ses cavalcades et ses chasses à cour… un métier agréable et sûrement attachant ! L’intérieur du Château se visite, entre la chambre de François 1er aux murs recouverts de fresques, la chapelle, les prisons, l’ancienne cuisine et la boulangerie jusqu’au Musée de la Chasse.

Nous n’osons nous approcher d’avantage, alors nous décidons d’en faire le tour par l’extérieur pour arriver à un second portail, fermé malheureusement. Les APN essayent tant bien que mal de pointer leurs objectifs par-dessus le portail où quelques trous de serrures. Le résultat n’est pas si mal !

Et puis nous reprenons la route… pour s’arrêter dans le village, visiter l’église paroissiale de Bonnes où Alain fut baptisé.

 

Nous nous rendons ensuite à Chauvigny, un joli village médiéval au passé prestigieux.  

 (Photo du Net)

Il y a là la ville basse dans laquelle l’église ND nous révélera une belle Jehanne encore…

  

Puis nous déjeunerons dans la ville haute...

...avant de visiter la Collégiale St Pierre (clic), exceptionnelle tant par son architecture que sa décoration intérieure tellement blanche, que nous sommes surpris dès l’entrée, de la clarté qui s’en émane.

 

Il nous faudra un bon moment pour en faire le tour et nous tomberons sur une autre Jehanne originale, posée à même le sol. Je crois bien n’avoir jamais vu ce modèle ! Chantal et D de C, au secours ! 

La Collégiale n’est pas la seule à se dresser fièrement vers le ciel, le Donjon de Gouzon du XIIème est là aussi.

Il en impose et marque de ses murs tout un passé guerrier, raconté probablement à l’intérieur, lorsque ses portes s’ouvrent à la belle saison.

Le Musée qui s’y abrite, raconte surtout l’Histoire des industries du pays dans son Espace d’Archéologie Industriel (clic).

Mais comme il n’est pas ouvert, nous continuons notre visite jusqu’aux Châteaux qui se trouvent dans le même quartier, ce qui est rare ! Le Château de Chauvigny  a son apogée au XVème siècle.

 

Vendu comme bien national pendant la Révolution, il tombera en ruines car l’acquéreur en avait fait une carrière de pierres !

Nous nous avançons jusqu’aux douves. Nous avons de la chance,  madame la chouette est en pleine répétition de vol et de poser-pas-casser !

En fait, elle reprend ses entraînements car elle a une représentation dans quelques jours, alors elle s’élance, suit sa trajectoire et se pose sur le bras qui l’accueille.

Nous prenons plaisir à la voir évoluer…

Le Château d'Harcourt, de l'autre côté de la rue...

Et puis nous repartons en prenant la route du retour, sans renoncer toutefois à d’autres arrêts, comme celui de l’église St-Pierre-les-églises (clic) par exemple, qui se trouve sur les bords de la Vienne avec son cimetière et sa colonne romaine…

Comme celui de l’église ND d’Antigny (clic) ensuite, qui possède de belles peintures murales du XIVème siècle, qui recouvrent tous les murs de la nef… elle a  même une Jehanne !

Et la lanterne des morts du XIIIème siècle, qui était un fanal funéraire qui servait de guide aux défunts !

Et puis, pour finir la journée, nous poussons voir à Archigny, l’Abbaye de l’Etoile (clic) qui, d’un ermitage est devenue une communauté bénédictine puis une exploitation agricole à la Révolution.

De nos jours, on peut la visiter.

C’est ainsi que se termine cette journée, on peut dire qu’elle fût riche et intense, non ?!  

Et mardi 13 mai…

Dernière journée en Poitou !

Claire-Cerise