642 - Chap. 13 - Dernières heures en Espagne

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Suite Art. 641

Version d'Alain (clic) 

Nous sommes le 16 octobre et tout va bien, disais-je précédemment....

Nous allons reprendre la route et cette fois-ci en laissant définitement derrière nous, l'Aire de services et de repos de Cabarceno. Nous nous arrêterons pour la pause déjeuner devant la plage d'Oriñon...

  

...où se déroulera un épisode pas banal, celui du sauvetage d'un CCar ensablé, tiré par la Tortue, seule capable en tant que 4x4, de sortir ce CC français de la mouise où il s'est fourré !

Bien sûr, il y eu ensuite un échange sympathique avec les propriétaires, qui offriront une bonne bouteille à Alain... que nous boirons sans modération.

Et puis, nous partirons vers notre bivouac du soir.

Nous roulons beaucoup.. toujours en direction de la frontière car le 20, il faut être impérativement à Bordeaux. Nous voici donc en ce soir du 16 octobre, sur un grand parking autorisant les CCars à y passer la nuit.

Nous sommes sur les hauteurs de Getxo, en Pays Basque Espagnol, juste en face de Bilbao, la capitale de la Province de Biscaye.

L'endroit est incroyable ! Nous sommes dans un quartier visiblement assez huppé, où les maisons cossues se succèdent. Devant le parking où nous nous sommes garés, il y a un grand espace vert qui va jusqu'à la côte. La falaise est haute et nous sommes étonnés de n'y voir aucune barrière de sécurité.

La vue y est impressionnante...

En face, le port de commerce de Bilbao s'étale dans la Baie de l'Abra et lorsque la nuit viendra nous aurons devant nous un magnifique spectacle aux lumières.  

Ce soir là sur le parking, nous aurons le droit d'assister en direct et sans aucune retenue, à une scène de ménage entre une jeune fille visiblement hors d'elle et un jeune homme visiblement embarrassé. Les reproches fuseront pendant de longues minutes et dans un registre de voix très perceptible sur plusieurs mètres à la ronde, et en espagnol bien sûr, ce qui nous évitera de comprendre le pourquoi du comment. La soirée ensuite se déroulera sans autre incident. Et puis, l'heure viendra d'aller se reposer...

Le 17 octobre !

Claire-Cerise se lève et se prépare pour être à pied d'oeuvre lorsque le soleil se lèvera.

Il y a là, à quelques pas, l'ancien Fort de la Galea, du XVIIIème siècle...

C-C croisera beaucoup d'espagnols qui, dès potron-minet, vont faire leur marche sportive. Partout où nous sommes passés pendant notre périple, nous aurons vu les espagnols marcher. Le matin, dans la journée et le soir.. il y en a toujours qui marchent.

Et puis, nos deux véhicules se remettront en route.

Nous longerons la côte tout en progressant vers la frontière...

  

A midi, après avoir traversé le bourg d'Ondarroa...  

...nous nous arrêterons devant sa plage pour déjeuner.

Rose et Fanou iront se perdre dans les rochers..

...sans savoir que quelqu'un les apostrophe en silence !

Et puis nous repartons... Un géant vert essaiera bien de nous rattraper mais, nous irons bien trop vite pour lui.

C'est à ce moment là, que se situe l'épisode.. "contrôle de gendarmerie"..

La Guardia Civile est là, plantée au niveau d'un feu de la circulation..

Elle laisse passer la Tortue et les 2 voitures qui la suivent et arrête Le Baluchon.

La Tortue ne voit pas la scène et continue son chemin... Pendant qu'elle file sans même se retourner, tellement sûre que Le Baluchon la suit, nous nous garons sur un petit parking et nous voilà, causant tant bien que mal, avec les gendarmes.

Notre aventure durera une bonne petite demi-heure dans une ambiance sympathique ! Ils veulent juste vérifier l'identité de JF et celle du Baluchon.. Qu'à cela ne tienne, nous nous exécutons en sortant les papiers. Pendant que les vérifications se font par téléphone, nous attendons tout en bavardant avec un des gendarmes, curieux de savoir ce que nous avons fait comme périple sur les routes de son pays !

Et le voilà qui nous demande une carte routière.. il veut voir précisément notre parcours et en profite aussi pour nous montrer les endroits à visiter pour une autre fois. Je passe un sms à Alain pour le prévenir que nous ne sommes plus en ligne de mire dans son rétroviseur.. Je n'ose pas le faire avec le Talky-walky de peur de brouiller ceux de la Guardia civile.

Le gendarme qui parle au téléphone revient à notre hauteur au bout d'un moment pour demander à JF les prénoms de ses parents...

C'est à ce moment là que nous voyons la Tortue revenir sur ses pneus ! Nous prévenons les gendarmes que la Tortue est une amie.. et voilà Alain manoeuvrant celle-ci pour rentrer à son tour sur le parking. Lui et Rose se sont doutés quelques kilomètres plus loin, de ce qui se passait ici, mais impossible de faire demi-tour sur le champ. Il leur a fallu attendre l'endroit adéquat pour rebrousser chemin. Nous attendrons encore quelques minutes et puis.. ils sont venus nous dire avec un grand sourire, que c'était bon.. qu'on pouvait reprendre notre route, ce que nous fîmes sans demander notre reste.

Nous arriverons enfin à San Sébastian, notre destination du jour. Celle qui va nous permettre de faire des emplettes à rapporter chez nous. Après avoir fait le plein d'eau sur l'Aire de services d'Hondarribia, payante à la fois pour les services et l'aire de repos. guidés par le GPS d'Alain nous arriverons à notre bivouac à la nuit noire, par un raccourci que nous n'aurions jamais emprunté si nous l'avions vu en plein jour ! Très pentu et mal goudronné, cet accès circule entre les maisons construites sur le flanc de la colline. Mais une fois en haut, quel bonheur ! Un lieu calme et plaisant.. et historique ! Mais nous ne verrons cela que le lendemain matin....

Et vendredi...

Une brebis peut en cacher une autre...

Claire-Cerise

Toutes les images concernant la Guardia Civile proviennent du Net