Suite de l'Art.460
Après la promenade dans la bruyère et les sentiers pierreux...
... nous revenons tranquillement vers notre campement.. un campement presque sauvage, si ce ne sont ces buissons de différentes essences que la municipalité a voulu planter là.
Le Baluchon a pris sa place entre 2 bosquets qui le mettent à l'abri du vent. Car vent il y a .. il est même prévu une tempête carabinée et pourtant, nous sommes au mois d'août !
En attendant celle-ci, nous profitons pleinement de la situation. Voilà ce que nous voyons autour du Baluchon. D'un côté, les falaises au nord et de l'autre côté...
... la grande Plage de Pen-Hat que nous avons vu du haut des falaises dans l'article précédent...
Un petit hélico nous survole... que cela doit être beau de là-haut !
La plage de Pen-Hat est interdite à la baignade à cause de la présence de baïnes, dépressions sous-marines creusées par de puissants courants.
Image du Net
En effet, lorsque le phénomène de "trop plein" se produit, des brèches s'ouvrent dans le banc de sable qui ferme le baïne côté mer. L'eau qui se trouve dans celle-ci va alors s'échapper violemment selon un système de vidange. Ce sont ces courants de sorties de baïne qui sont extrêmement dangereux. Impossible alors au nageur imprudent de résister à la force qui l'entraîne vers la pleine mer. La meilleure attitude alors, est de se laisser porter par les courants tout en attirant l'attention des sauveteurs ! Ouais, facile à dire !
Eh bien moi je dis que le meilleur comportement serait de ne pas aller se baigner... D'ailleurs, les panneaux qui trônent à l'entrée de la plage ne vont-ils pas dans ce sens ?
Alors pourquoi chaque jour de beau temps, c'est cette vue de la plage que nous pouvons voir ?
Chaque année la noyade d'imprudents est à déplorer ! Par contre, les promenades, les pique-niques et les confections de châteaux de sable sont, bien évidemment recommandés !
Nous rentrons dans Le Baluchon car la soirée arrive.
Le vent redouble ses efforts ...
La tempête sera sur nous toute la nuit et le matin, nous retournerons vers nos pénates...
plus confortables !
Et vendredi...
Quand l'Histoire nous rattrape !
Claire-Cerise